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vendredi 4 mars 2011

101227 [5] Me Djogbenou Zone Franche - canal3 Bénin

110225 Sortie Crise Présidentielles 2011 Canal3 Bénin

"Report au Bénin de l’élection présidentielle "

"
Les parlementaires du Bénin ont approuvé ce vendredi 4 mars 2011, un nouveau report de l’élection présidentielle. Initialement prévu le 27 février, le scrutin avait déjà subi un premier report au dimanche 6 mars. Pour entrer en vigueur, cette loi doit être promulguée par le président Boni Yayi. L’opposition béninoise contestait le maintien de cette consultation, aux dates prévues, dont était exclu un nombre significatif d’électeurs.
Cette nouvelle loi, votée à soixante voix pour quatre abstentions et zéro contre, habilite les organes en charge du fichier électoral à le modifier. Un délai de cinq jours supplémentaires est proposé, pour favoriser la prise en compte des électeurs non enregistrés. Un report d’une semaine qui répond aux exigences de la classe politique, et qui donne un écho favorable aux multiples concertations enregistrées ces dernières semaines.
La Cédéao, l’Union africaine et les Nations unies, en mission conjointe, ont déclaré leur soutien au report de l’élection présidentielle dans le respect des délais constitutionnels, notamment la date du 6 avril, date d’investiture du président de la République.
De source proche du pouvoir, la nouvelle loi devrait être promulguée ce vendredi. Reste à savoir du point de vue technique quelle formule sera adoptée pour le recensement, l’enregistrement et la délivrance des cartes d’électeurs aux milliers de personnes en attente de pouvoir voter.
http://www.rfi.fr/afrique/20110304-report-benin-election-presidentielle

lundi 17 janvier 2011

"Perspective des élections de 2011:L’« Un » reçoit le soutien d’Edgard Alia"

"La famille des partis politique de l’opposition, l’Union fait la nation, l’Un s’agrandit et se bonifie. Elle vient de recevoir un soutien politique de taille. Il s’agit du président du parti ‘’Echelle’’ Edgard Alia qui a décidé d’adhérer à la grande machine politique de l’Un. C’était à la faveur d’une cérémonie festive qui s’est tenue le week end dernier en présence des honorables députés, des rois et têtes couronnées, du maire de Savalou et du candidat de l’Un, Adrien Houngbédji.
Prenant la parole, Edgard Alia a vanté les mérites du candidat unique de l’Un et encouragé ce dernier à poursuivre son combat pour la victoire présidentielle. Rassuré de cette prochaine victoire, il a rappelé les prouesses politiques de son parti politique et précisé l’importance qu’il revêt dans l’élection de son candidat en février prochain. « Je suis persuadé que le prochain président de la République, c’est Adrien Houngbédji. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, je l’appelle son Excellence Monsieur le président Adrien Houngbédji » a-t-il martelé. Et pour atteindre cette mission, Edgard Alia a appelé les populations, roi et dignitaires de Savalou à taire leurs divergences et à soutenir le candidat de l’Un aux prochaines échéances électorales. Il a par la suite rappelé les raisons fondamentales qui soutendent son adhésion à l’Un. Pour lui, c’est pour être plus forts et combler les attentes des populations de Savalou qu’il a adhéré à cette alliance de partis politique. « C’est pour être plus fort et être à même de régler les nombreux problèmes de Savalou que nous nous sommes mis ensemble ». Saluant le bravour du nouvel adhérent, le candidat unique de l’Un, Adrien Houngbédji a décrié les dérives du régime en place avant de rassurer les populations sur l’exécution des différents projets qu’il a élaborés dans son programme de société pour sortir les populations de la pauvreté. A signaler qu’entre autres artistes locaux qui ont agrémenté la cérémonie, le roi Alokpon a activement participé à ce meeting riche en sons et couleurs. Il a confectionné à cet effet un album cd spécialement dédié à l’Un et son candidat unique.
Claude Ahovè (Coll)"
http://www.benininfo.com/170107.html

"Visite du candidat de l’Un aux ‘’zémidjans de camp marié’’:Adrien Houngbédji dans la dynamique de la conquête de l’électorat"

"A quelques semaines des prochaines échéances électorales, le candidat de l’Union fait la Nation (l’Un), Adrien Houngbédji, multiplie les actions de charme à l’endroit des différentes couches professionnelles pour conquérir son électorat.
La dernière en date est la visite qu’il a effectuée le vendredi 14 janvier 2011 à l’endroit des conducteurs de taxis-moto du « camp marié ». Réputé dans la ville de Cotonou comme un lieu de débats politique, le parc de camp marié a été choisi ce vendredi par Adrien Houngbédi pour décliner son programme de société. C’est dans une liesse populaire ponctuée des clameurs et slogans favorables à son élection, que le candidat de l’Un a fait son apparition aux environs de 11 heures en ce haut lieu de débats politiques. Accompagné pour la circonstance de son directeur de campagne, Léhady Soglo du chef du 12ème arrondissement, Brice Tchanhoun et de certains militants de l’Un, Adrien Houngbédji a exprimé sa compassion pour les difficultés que ces conducteurs de taxis motos subissent. Il en a profité pour dévoiler les initiatives qu’il entreprend pour sortir cette couche socioprofessionnelle de la misère. « Je suis conscient de tout ce que vous subissez. Je sais qu’il y a de nombreux diplômés parmi vous. L’Etat doit faire en sorte de vous trouver des projets et des solutions. Et nous le ferons si nous venons au pouvoir. » a-t-il promis avant de solliciter leur soutien pour les élections du 27 février prochain. Comme pour rassurer le candidat de l’ « Un »de leur engagement à le porter au pouvoir en avril 2011, le porte-parole des Zem a affiché sa satisfaction pour la visite que le candidat de l’ « Un » lui a rendue. Il a exprimé le soutien indéfectible de sa corporation pour l’élection du candidat de l’Un en février prochain, suite à l’allocution du Ca du 12ème arrondissement qui a vanté les mérites de ce dernier.
Claude Ahovè (Coll)"
http://www.benininfo.com/170106.html

"Hélène Aholou Kèkè à l’installation des équipes de campagne de Yayi :‘’Nous allons rafler 60% des voix de l’Ouémé’’"

"17 janvier 2011- La plupart des équipes de campagne de Yayi Boni dans l’Ouémé, ont été installées le week-end passé dans différentes communes. Et en remettant le bâton de pèlerin au responsables du « Cadre de concertation de la mouvance présidentielle » le facilitateur de la zone, Me Hélène Aholou Kèkè a déclaré avoir réuni toutes les conditions, pour arracher les 60% des suffrages à l’opposition dans son fief.
‘’Nous projetons de rafler les 60% des suffrages pour le chef de l’Etat dans l’Ouémé et toutes les conditions sont réunies à cet effet. Car, l’Ouémé qu’on dit de l’opposition, a fini avec ce comportement et place le président Yayi Boni au cœur de ses préoccupations pour les cinq de prochaines années’’ a laissé entendre le facilitateur des Cadres de concertation de la mouvance présidentielle dans le département. Pour Me Hélène Aholou Kèkè, les mois et semaines passés ont servi à faire un travail de fond. C’était l’occasion pour expliquer à l’appui, que le premier mandat du Dr Yayi Boni a été d’un succès éclatant. ‘’C’est des routes, des centres de santé, la micro finance aux femmes qui ne pouvaient pas justifier de 6000 Fcfa le mois, c’est la césarienne et les frais d’écolage et d’inscription à l’université gratuits, c’est un vaste programme de recrutement d’agents, toutes catégories confondues, et des perspectives heureuses pour le prochain mandat à la tête du pays’’ a poursuivi la présidente de la Commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale. Elle envoie les membres des cadres de concertation de Dangbo, d’Adjohoun, d’Akpro-Missérété, d’Adjarra, des Aguéguées, de Sèmè-Kpodji et d’Avrankou en mission pour expliquer, témoigner et faire toucher du doigt ces réalités aux populations qui, selon elles, ont bien à gagner en donnant un second mandat au Dr Yayi Boni. ‘’Parce qu’il reste beaucoup à faire et dans son programme, le président Yayi Boni ne néglige aucune région. Il vient de donner la preuve de son engagement pour un Bénin sécurisé avec le recrutement en vue de plus de 1000 policiers, toutes tendances confondues. Donnez-lui les moyens de faire plus. Aidez-le à terminer ses bonnes intentions pour le développement de notre pays. Ne mentez pas surtout à nos paisibles populations. Car, elles ont droit à la vérité. Celle des grandes réalisations qui crèvent l’œil avec le Dr Yayi Boni’’. Allez ! Je vous encourage, allez ! Je vous sais capables, allez ! Le terrain est déjà balisé et il ne reste que la finition pour laquelle vous venez d’être désignés par les populations’’ a ajouté la dame de fer. Elle jure que rien ne sera comme avant et le département de l’Ouémé est déjà en bonne position pour soutenir le président Yayi Boni maintenant et durant les cinq prochaines années. Après leurs installations, les membres de ces Cadres communaux de concertation de la mouvance présidentielle ont pris l’engagement d’aller le plus loin possible dans les villages, hameaux, quartiers pour répondre la bonne nouvelle.
Jean-Christophe Houngbo (Br.Ouémé-Plateau)"
http://www.benininfo.com/170104.html

"Plage Obama Beach:Le Président Abt rencontre les jeunes"

"Ils sont venus nombreux ces jeunes de Cotonou et de ses environs à témoigner leur soutien au Président Abdoulaye Bio Tchané ce samedi 15 janvier à la plage Obama Beach. Une rencontre politique mais qui a très tôt pris l’allure d’une partie de plaisir qui s’est achevée dans la soirée.
Le Président Abdoulaye Bio Tchané a répondu présent à l’invitation de la jeunesse hier à la plage Obama à Cotonou. Entouré pour la circonstance de Jeunes, de Femmes, d’honorables Députés à l’Assemblée Nationale, à l’invitation des Elèves et Etudiants du Littoral, membres du Parti Orange à Obama Beach. Dans une ambiance de fête rythmée de musique et de danse, ils étaient environ 3000 jeunes à cette manifestation. Dans le mot de bienvenue du Comité d’organisation, Sabine Vinankpon a remercié le président ABT « d’être venu ici pour nous écouter et célébrer avec nous la nouvelle espérance que s’apprête à vivre la jeunesse béninoise à partir du 06 Avril 2011 ».
Après avoir dénoncé les errements du régime du « changement » en matière d’éducation dans le message de soutien au Président Abt, Monsieur Kevis Soglo a dit : « Nous réalisons aujourd’hui que celui qui nous a fait rêver n’était en réalité qu’un homme de promesses qui improvise au lieu de planifier et agit avant de réfléchir ». « Loin d’aller nous jeter par désespoir dans les bras des vieux politiciens que nous avions déjà mis au repos en 2006, nous avons décidé de nous engager avec vous, Président Abdoulaye Bio Tchané pour relever ensemble le défi d’une école moderne et d’une éducation de qualité ».
« Nous confirmons que vous n’êtes pas une homme de promesses, mais un homme de parole. Vous n’êtes pas un homme de problèmes, mais un homme de solutions. Vous n’êtes pas un homme impulsif, mais un homme posé. Nous avons la certitude que vous avez les compétences pour sortir notre pays des sentiers battus de la pauvreté. C’est pour cela que nous avons décidé de porter votre candidature, de la défendre et de la promouvoir jusqu’à la victoire finale et à votre prestation de serment le 06 Avril 2011 ».
Cellule de communication du candidat Abt"
http://www.benininfo.com/170105.html

"Développement de l’économie locale"

"Développement de l’économie locale : Boni Yayi et son épouse aux côtés des populations du septentrion
La commune de Parakou vient à nouveau de bénéficier d’une nouvelle infrastructure qui amorcera le développement à la base. Le président de la République accompagné d’une forte délégation a inauguré le marché « Tchakatibam ». Pendant ce temps, la première dame a fait le tour des communes du Nord Bénin.
Par Michel Ange HOUNME
La communauté des départements de l’Atacora et de la Donga résidant à Parakou peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Leurs plaintes quotidiennes sont parvenues aux oreilles du chef de l’Etat qui a volé à leur secours en les dotant d’un marché moderne. En effet la communauté de l’Atacora Donga est spécialisée dans la vente de certains produits très aimé des parakois ; mais malheureusement, depuis plusieurs décennies elle a toujours exercé dans un cadre inconfortable sur un site marécageux et exposé aux lois des bandits de grands chemins. Toutes ces peines sont désormais conjuguées au passé avec la construction du marché « Tchakatibam » que le président de la République en personne à mis en service. Au cours de cette cérémonie d’inauguration fort simple mais qui a réuni une foule impressionnante de curieux et des populations venue nombreuse réaffirmé leur admiration au président Boni YAYI, un nouvel engagement a été pris par le gouvernement et les bénéficiaires. En effet, le ministre Barthélémy KASSA et le ministre Modeste KEREKOU ont renouvelé aux populations la disponibilité de tout le gouvernement à toujours accompagner la marche inexorable vers le développement. Pour leur part, les populations ont confié au chef de l’Etat leur volonté de toujours le soutenir dans ses œuvres et surtout de lui accorder leur confiance pour les élections à venir. Le marché nouvellement construit a entièrement été financé par le budget national et est l’un des plus modernes du septentrion. Les bénéficiaires ont pris l’engagement d’en prendre soin afin de toujours mérité l’attention de Boni YAYI. Les communes du septentrion ont également reçu la visite de la première dame Chantale YAYI qui a fait le tour en vue d’installer les cellules à la base du Front républicain pour une alternative patriotique. Partout où elle est passé c’est une population en liesse et qui parfois ont attendu de longues heures pour accueillir la première dame."
http://www.benininfo.com/170101.htm

"Liste des membres des nouveaux groupes parlementaires "

"Les tractations pour la désignation de leurs représentants au sein de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a amené les députés des deux tendances à reconstituer leurs groupes pour mieux se positionner. C’était le jeudi 13 janvier dernier. Voici, au terme d’une longue journée de travail, la composition des nouveaux groupes parlementaires.
« ADD- NATION ET DEVELOPPEMENT » (15 Députés) Opposition
Présidente : VIEYRA Rosine EpseSOGLO Membres : BADA Georges KAKPO T. K. Justine LEROUX Marie Ange MALEHOSSOU Yacoubou QUENUN POSSY BERRY K. Epiphane WOHOU Domitien VLAVONOU G. Louis LODJOUJude Bonaventure SEHOUETOLazare DASSOUNDO André AFFO DJOBO OLOUDE Amissétou Da MATHA SANT’ANNA Luc ALIA Edgar YAHOUEDEHOU Janvier
« G 13 »,(15 députés) Opposition
Président : ISSA Salifou
Membres : AGOUA Edmond AHOSSI Léon Comlan BAKO Nassirou Arifari DAYORI Antoine DOMINGO Cyriaque FIKARA Sacca GNIGLA Venance HOUDE Valentin HOUNDETE Eric VODONOU Désiré CHABI TOKOU Dari ZOUMAROU Wallis N’DA AntoineN’da SEIDOU SAMOU ADAMBI HOUINOU Clément ELOI AHO"
http://www.benininfo.com/140105.html

"Compte rendu du conseil des ministres:Des nominations au ministère de l’artisanat"

"Les membres du gouvernement ont tenu le mercredi 12 janvier 2011 leur rencontre habituelle. Entre autres points abordés au cours de cette rencontre, les nominations d’inspecteurs et directeurs centraux au ministère de l’Artisanat. Lire l’intégralité du compte rendu.
Conseil des ministres
Le Conseil des ministres s’est réuni en séance ordinaire le mercredi 12 janvier 2011. Au début de la séance, le Conseil des ministres a observé une minute de silence à la mémoire de feus :
Madame Bernadette Sohoudji Agbossou, ancien ministre de l’Enseignement secondaire et de la Formation technique professionnelle, actuelle directrice générale du Conseil national des chargeurs du Bénin, décédée le lundi 10 janvier ;
Justin Hounton Alodjogbé, père de Madame Françoise Alodjogbé, directrice départementale de la prospective et du développement de l’Atlantique-Littoral, décédé le 18 décembre 2010 ;
Joseph Bamidélé Odah, ex-chef du Bureau des affaires financières du District urbain de Cotonou, père de Monsieur Aubin Seth Odah, ancien directeur de la bibliothèque nationale du Bénin, actuellement en fonction au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar, décédé 29 octobre 2010. Au cours de la séance, le Conseil des ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment :
le projet de décret portant transmission à l’Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de la Convention de Dakar révisée sur l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), adoptée à Ouagadougou au Burkina Faso et signée à Libreville en République gabonaise, le 28 avril 2010 ;
le projet de décret portant transmission à l’Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, du protocole à la Convention de l’OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, adoptée à Addis-Abéba (Ethiopie), le 8 juillet 2004 ;
le projet de décret portant création, composition et attributions de la Commission chargée de la réflexion sur la création de nouvelles Universités au Bénin. Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé plusieurs comptes rendus, dont : - un compte rendu du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche relatif au séminaire régional de formation à l’attention des points focaux nationaux sur le bien-être animal, qui s’est tenu à Addis-Abeba, du 9 au Il novembre 2010 ;
un compte rendu du ministre de l’Economie et des Finances relatif à la première revue du Programme économique et financier appuyé par le Fonds monétaire international (FMI) ;
une communication du ministre de l’Economie et des Finances sur la participation du Bénin à l’opération d’augmentation du capital de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ; Le Conseil des ministres a en outre autorisé :
la commémoration de la 34e Journée nationale du Souvenir au Bénin ;
la visite de travail au Bénin de Monsieur Evans Lescouflair, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique de la République d’Haïti. Enfin les nominations ci-après ont été prononcées au ministère de l’Artisanat et du Tourisme : Sur proposition du ministre :
inspecteur général du ministère : Monsieur Gaston David de Souza ;
secrétaire général du ministère : Monsieur Guy Apan Jonhson ;
secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Romain Aholou
directeur du Centre de promotion de l’artisanat : Monsieur Aliyou Alain Bello ;
directeur des ressources financières et du matériel : Monsieur Zacharie Balley ;
directeur départemental de l’artisanat et du tourisme Atlantique-Littoral : Monsieur Julien Honfo ;
directeur départemental de l’artisanat et du tourisme Zou-Collines : Monsieur Gabriel Gousèhouè Tobada
directrice des professions et établissements touristiques : Madame Ginette Ernestine Daizo Fadonougbo ;
conseiller technique au tourisme : Madame Antoinette Kabine Francégbé ;
directeur de l’Agence béninoise pour la réconciliation et le développement : Madame Amonkè Ayichatou Been Fafoumi ;
Le deuxième secrétaire général adjoint du gouvernement, Eugène Dossoumou"
http://www.benininfo.com/140103.html

samedi 8 janvier 2011

HISTOIRE DU BENIN

"Selon la légende, les dynasties des royaumes du sud de la République du Bénin sont originaires de Tado, ville de l'actuel Togo et sont nées d'un couple mythique : la princesse Aligbonon de Tado et une panthère.

Au XVIIe siècle, deux de leurs descendants, Ganyé Hessou et Dako, jettent les bases d'un nouveau royaume : le Danhomè. Houégbadja (1645-1685) en établit les bases légales et les grands principes de fonctionnement : règles de succession, missions politiques des souverains, etc. A cette époque, le royaume se limite au plateau d'Abomey.

Au XVIIIe siècle, le roi Agadja (1708-1740) étend les frontières du Danhomè jusqu'à la côte atlantique en conquérant les royaumes d'Allada et de Savi. Désormais, le Danhomè participe pleinement et directement au commerce négrier par le port de Ouidah, capitale de Savi. Il s'enrichit considérablement.

Le royaume atteint son apogée au XIXe siècle sous le roi Guézo (1818-1858). Contraint par les mouvements anti-esclavagistes, Guézo développe l'agriculture et convertit l'économie du Danhomè qui exporte désormais moins ouvertement des esclaves et davantage de produits agricoles (maïs, noix de palme...).

A la fin du XIXe siècle, malgré la farouche résistance du roi Gbêhanzin (1889-1894) à la pénétration européenne, le royaume perd son indépendance et se dissout dans la colonie française du Dahomey.
Les traces d'habitats humains sont très anciennes dans cette région de l,Afrique, probablement dès le paléolithique. Les premiers royaumes furent mis en place à partir du XIVe siècle. Le plus connu, le royaume du Dan-Homé (Dahomey), semble avoir été créé dans le sud du pays par les Yoroubas. Il serait à l'origine des principautés de Savè et d'Allada qui prirent contact avec les premiers navigateurs européens.

Au siècle suivant, une scission parmi les héritiers du royaume d’Allada aboutit à la formation du royaume d’Adjatché, au sud-est et, plus au nord, sous la direction d’Houegbadja (1645-1689), du royaume du Dahomey, à partir d’Abomey, qui devint la capitale du royaume.

Le Dahomey se transforma en puissance dominante de la région grâce à la traite des Noirs. Le royaume du Dahomey joua un rôle d’intermédiaire avec les comptoirs européens de la côte.

En 1782, Hogbonou, la capitale du royaume d’Adjatché, fut baptisée Porto-Novo par les Portugais installés dans le comptoir négrier de Ouidha.

Dans la première moitié du XIXe siècle, sous le long règne (1818-1858) du roi Guézo, le royaume d'Abomey développa l'agriculture vivrière et commerciale en introduisant de nouvelles plantes: maïs, tomate, arachide et tabac. Cependant, la traite exercée aux dépens des peuples voisins pesa lourdement sur l'économie du pays

En 1851, la France a signé un traité commercial et d’amitié avec le chef du petit royaume côtier de Porto-Novo. Par les traités de 1868 et de 1878, la région de Cotonou, située entre Ouidah, comptoir portugais, et Porto-Novo, fut cédée à la France.

En 1883, le roi de Porto-Novo, désirant se protéger des visées expansionnistes du Dahomey, signa un traité de protectorat avec la France. Le roi Béhanzin tenta de reconquérir la région occupée par les Français, mais il fut battu en 1892, capturé en janvier 1894 et déporté en Martinique. Les établissements français de la région furent regroupés au sein de la colonie du Dahomey.

En 1899, le Dahomey fut intégré à l’Afrique occidentale française (AOF). Ses frontières furent fixées en accord avec la Grande-Bretagne établie au Nigeria et l’Allemagne occupant le Togo. Durant l’entre-deux-guerres, le Dahomey, où la scolarisation grâce aux missions religieuses, était importante, notamment dans le Sud, fut l’un des principaux foyers politiques et intellectuels de l’AOF. De nombreux partis politiques furent fondés dès cette époque, tandis que se développait une presse d’opposition au système colonial.

En 1958, le pays devint la «république du Dahomey», un État autonome au sein de la Communauté française. L'indépendance fut proclamée le 1er août 1960, à Porto Novo, la capitale du nouvel État qui devint, le mois suivant, membre des Nations unies.

Le Bénin a une histoire politique très mouvementée. Surnommé le «Quartier latin de l'Afrique» durant l'époque coloniale en raison de sa vie politique, le pays connut quatre régimes successifs dirigés par des hommes du Sud jusqu'au coup d'État du Général Mathieu Kérékou en 1972.

Les 12 premières années ont été marquées par une instabilité chronique, les anciennes élites coloniales, pour la plupart originaires du Sud, se disputant le pouvoir.

En 1972, le Général Mathieu Kérékou destitua le Conseil présidentiel et devint le chef d’un État auquel il voulut donner peu à peu une orientation marxiste-léniniste.

En 1975, pour réduire le poids politique du Sud, le nom de Dahomey (république du Dahomey) fut symboliquement abandonné pour celui de Bénin (République populaire du Bénin), du nom du royaume qui s’était autrefois épanoui au Nigeria voisin. Une nouvelle constitution, instaurant un régime à parti unique, fut promulguée en 1977.

Toujours en 1997, une tentative de coup d'État appuyée par des mercenaires échoua et durcit davantage le régime. Les trois anciens présidents, emprisonnés en 1972, furent libérés en 1981. Au cours de cette période, les dirigeants du pays n'ont jamais pensé modifier le statut de la langue française, qui demeura la langue officielle, notamment dans l'Administration, la Justice et les Ecoles.

Durant les années quatre-vingt, la situation économique du Bénin continua de se dégrader, alors que la répression antidémocratique se durcit. Les problèmes sociaux et politiques conduisirent le président Kérékou à renoncer à l’idéologie marxiste-léniniste et à accepter l’instauration d’une Conférence nationale, réunissant les représentants des différents mouvements politiques.

Un gouvernement de transition, mis en place en 1990, ouvrit la voie au retour de la démocratie et du multipartisme. Le premier ministre, Nicéphore Soglo, battit Kérékou à l’élection présidentielle de mars 1991. Cependant, les ajustement structurels et la compression des dépenses publiques recommandées par le Fonds Monétaire International FMI ravivèrent le mécontentement de la population. Après avoir perdu sa majorité au sein de l’Assemblée Générale, le président Soglo, accusé de népotisme par ses adversaires, fut battu par Mathieu Kérékou qui revint au pouvoir lors de la présidentielle du 17 mars 1996.

Après le multipartisme, ce fut ensuite l'alternance. En mars 2001, Mathieu Kérékou fut réélu président de la République avec 84 % des voix. À l'âge de 67 ans, il entamait donc un second mandat consécutif dans des conditions difficiles. Malgré les réformes, le Bénin demeure encore l'un des pays les plus pauvres du continent africain et reste toujours un pays en voie de développement.

Aujourd’hui, avec la mise en place d’un gouvernement démocratique, une aide internationale accrue vint de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de beaucoup de puissances Occidentales. Le Bénin a pu liquider certaines dettes et construire des hôpitaux et des routes. Les entreprises publiques furent privatisées et les banques privées arrivèrent. Mais cette période a connu beaucoup de difficultés aussi. La dévaluation du CFA en 1994 et d’autres problèmes économiques ont été à l’origine de la chute probable du Président Soglo par le public.

En 1996, le Général Kérékou fut ramené au pouvoir par la voie des urnes. En mars 2001, il fut réélu pour un second mandat. Bien qu’il subsiste encore beaucoup de problèmes dans le pays, tels que le chômage et le manque de financement pour les programmes sociaux. Le Bénin est généralement considéré comme un modèle de réussite de démocratisation en Afrique de l’Ouest. Les entreprises privées continuent de croître et le peuple affiche un optimisme inébranlable. L’avenir du Bénin est prometteur."
http://www.estis.net/sites/tourbenin/default.asp?site=tourbenin&page_id=E53A4DA7-A701-4885-9D53-083FEBB0619E